« …plus loin que tes pas. »

Chère Amie, Cher Ami,

Il est très tôt ce matin.

Un matin pas tout à fait comme les autres car je dois écrire à ton intention cet éditorial que tu liras… peut-être.

Un frisson de soleil caresse le sommet de mes montagnes d’auvergne : la journée sera belle.

Alors il faut effacer -ne serait-ce qu’un instant- la triste actualité distillée par notre radio ou notre téléviseur pour écouter les premières mésanges qui réclament leurs graines et, derrière moi, ce violoncelle qui chante Bach.

A ton service, agéa sénior s’efforce de réunir toutes nos énergies pour partager, avec toi, cette capacité à fédérer les bonnes initiatives et bousculer les égoïsmes naturels.

Il ne s’agit pas de repli sur soi mais d’un geste salvateur qui recharge positivement nos humeurs pour retrouver la force.

Cette force qui est en nous et nous permet de supporter le monde et d’avoir la volonté d’aider ceux qui ont besoin de nous.

Pour sa modeste part, agéa sénior tente d’apporter son éclairage sur tous les dossiers en cours (ils sont nombreux) mais aussi d’offrir quelques services à ses membres soit « en direct » soit par le truchement de notre magazine, et témoigner de la vitalité de nos régions et de nos amicales de compagnies.

Maintenant, les instances des « actifs » (Cavamac et Praga) sont attentives à notre démarche ainsi qu’agéa dont les réponses répondent favorablement à nos requêtes.

Merci à ces trois organisations, à leurs Dirigeants, mais aussi à leurs Collaboratrices et Collaborateurs qui nous réservent toujours le meilleur accueil.

Ainsi, je te propose de poursuivre nos travaux dans le même esprit, afin de resserrer encore plus les liens qui nous unissent et poursuivre la construction de « notre maison commune », comme celle que nous avons su édifier alors que nous étions en pleine activité.

Dans cette perspective, je t’adresse, Chère Amie, Cher Ami, un salut fraternel et souriant.

« Ne quémande rien. N’attends pas d’être un jour payé de retour.

Ce que tu donnes trace une voie te menant plus loin que tes pas.»

François CHENG de l’Académie français, « Enfin le royaume » (Gallimard)

Gérard LEBEGUE

Président