EDITO de Gérard LEBEGUE

Pour ceux qui en ont encore la force et la volonté, il est indispensable de se vouloir « vertical », tant par l’esprit que par le corps.

Cette exigence implique quelques exercices physiques (quand c’est possible) et, d’évidence, une gymnastique intellectuelle qui devrait nous autoriser une certaine intelligence de la pensée.

Penser, ce n’est pas simplement rêver à ce passé qui est la bibliothèque de notre vie, c’est aussi vivre le temps présent et réfléchir au futur. Penser, avec l’expérience de notre vie et tous les outils de réflexion qu’elle nous offre, ne doit pas être une démarche égoïste.

Nous devons faire profiter « les autres » de cette richesse qui ne demande qu’à être partagée et transmise.

Encore, faudrait-il que les plus jeunes, ou les « moins vieux » que nous aient l’envie de nous entendre.

Ils y ont, pourtant, « intérêt », dans toute l’acception du terme, quand les aléas du changement suggèrent l’émergence d’une révolution sociétale et -probablement- économique.

S’ils le souhaitent, s’ils le veulent, nous pouvons, raisonnablement, leur être utiles.

 

Une vie professionnelle, toute une vie riche de savoir,

Tout un cursus qui a construit les droits et les devoirs, Intelligence, méthode et pragmatisme,

La construction aboutie d’une profession douée d’optimisme,

Et légitimement fière de son utilité,

Sûre de son avenir, si elle le négocie avec subtilité.